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La recherche en psychologie

Code de déontologie des psychologues

TITRE III – LA RECHERCHE EN PSYCHOLOGIE

Article 44 : Objectifs de la recherche en psychologie

Article 44 : La recherche en psychologie vise à acquérir des connaissances de portée générale et à contribuer si possible à l’amélioration de la condition humaine. Toutes les recherches ne sont pas possibles ni moralement acceptables. Le savoir psychologique n’est pas neutre. La recherche en psychologie implique le plus souvent la participation de sujets humains dont il faut respecter la liberté et l’autonomie, et éclairer le consentement. Le chercheur protège les données recueillies et n’oublie pas que ses conclusions comportent le risque d’être détournées de leur but.


Article 45 : Prérequis avant lancement d'une recherche, formulation des hypothèses et choix de méthodologie

Article 45 : Le chercheur ne réalise une recherche qu’après avoir acquis une connaissance approfondie de la littérature scientifique existant à son sujet, formulé des hypothèses explicites et choisi une méthodologie permettant de les éprouver. Cette méthodologie doit être communicable et reproductible.


Article 46 : Mesure préalable des risques et des inconvénients de la recherche - Accord explicite des participants

Article 46 : Préalablement à toute recherche, le chercheur étudie, évalue les risques et les inconvénients prévisibles pour les personnes impliquées dans ou par la recherche. Les personnes doivent également savoir qu’elles gardent leur liberté de participer ou non et peuvent en faire usage à tout moment sans que cela puisse avoir sur elles quelque conséquence que ce soit. Les participants doivent exprimer leur accord explicite, autant que possible sous forme écrite.


Article 47 : Consentement éclairé préalable des personnes sollicitées pour participer à la recherche - Intelligibilité et clarté de l'information

Article 47 : Préalablement à leur participation à la recherche, les personnes sollicitées doivent exprimer leur consentement libre et éclairé. L’information doit être faite de façon intelligible et porter sur les objectifs et la procédure de la recherche et sur tous les aspects susceptibles d’influencer leur consentement.


Article 48 : Exceptions admises à la règle du consentement éclairé des personnes participantes

Article 48 : Si, pour des motifs de validité scientifique et de stricte nécessité méthodologique, la personne ne peut être entièrement informée des objectifs de la recherche, il est admis que son information préalable soit incomplète ou comporte des éléments volontairement erronés. Cette exception à la règle du consentement éclairé doit être strictement réservée aux situations dans lesquelles une information complète risquerait de fausser les résultats et de ce fait de remettre en cause la recherche. Les informations cachées ou erronées ne doivent jamais porter sur des aspects qui seraient susceptibles d’influencer l’acceptation à participer. Au terme de la recherche, une information complète devra être fournie à la personne qui pourra alors décider de se retirer de la recherche et exiger que les données la concernant soient détruites.


Article 49 : Consentement des personnes mineures, majeures protégées, ou vulnérables et de leurs responsables légaux

Article 49 : Lorsque les personnes ne sont pas en mesure d’exprimer un consentement libre et éclairé (mineurs, majeurs protégés ou personnes vulnérables), le chercheur doit obtenir l’autorisation écrite d’une personne légalement autorisée à la donner. Y compris dans ces situations, le chercheur doit consulter la personne qui se prête à la recherche et rechercher son adhésion en lui fournissant des explications appropriées de manière à recueillir son assentiment dans des conditions optimales.


Article 50 : Confidentialité des données recueillies, limites du recueil et du traitement des données

Article 50 : Avant toute participation, le chercheur s’engage vis-à-vis du sujet à assurer la confidentialité des données recueillies. Celles-ci sont strictement en rapport avec l’objectif poursuivi. Toutefois, le chercheur peut être amené à livrer à un professionnel compétent toute information qu’il jugerait utile à la protection de la personne concernée.


Article 51 : Droit des sujets participants à la recherche à l'information sur ses résultats

Article 51 : Le sujet participant à une recherche a le droit d’être informé des résultats de cette recherche. Cette information lui est proposée par le chercheur.


Article 52 : Devoir d'information publique et réserve due aux conséquences éventuelles d'une utilisation non éthique des résultats

Article 52 : Le chercheur a le devoir d’informer le public des connaissances acquises sans omettre de rester prudent dans ses conclusions. Il veille à ce que ses comptes rendus ne soient pas travestis ou utilisés dans des développements contraires aux principes éthiques.


Article 53 : Effets de la recherche sur les personnes y ayant participé, et devoirs quant à ces effets

Article 53 : Le chercheur veille à analyser les effets de ses interventions sur les personnes qui s’y sont prêtées. Il s’enquiert de la façon dont la recherche a été vécue. Il s’efforce de remédier aux inconvénients ou aux effets éventuellement néfastes qu’aurait pu entraîner sa recherche.


Article 54 : Obligation de cadre définissant la participation à une recherche

Article 54 : Lorsque des chercheurs et/ou des étudiants engagés dans une formation participent à une recherche, les bases de leur collaboration doivent être préalablement explicitées ainsi que les modalités de leur participation aux éventuelles publications à hauteur de leur contribution au travail collectif.


Article 55 : Secret et nécessaire absence de conflit d'intérêt du chercheur ayant une fonction d'expertise

Article 55 : Lorsqu’il agit en tant qu’expert (rapports pour publication scientifique, autorisation à soutenir thèse ou mémoire, évaluation à la demande d’organisme de recherche) le chercheur est tenu de garder secrets les projets et les idées dont il a pris connaissance dans l’exercice de sa fonction d’expertise. Il ne peut en aucun cas en tirer profit pour lui-même.

Table des matières :

En savoir plus :

Modalités du suivi psychologique

Voici les différentes modalités du suivi psychologique (cliquez sur les barres déroulantes pour voir le contenu)

Comment se déroule une consultation ?

Déroulement d’une consultation.

Au sein d’une consultation classique individuelle, l’entretien se fait en face-à-face. Il s’agit d’un dialogue entre le patient et le psychologue-psychothérapeute, qui se déroule sans aucun jugement.

Le premier objectif d’une thérapie est qu’une relation de confiance puisse se construire petit à petit entre le patient et le thérapeute, afin de favoriser un échange de qualité qui permettra de mieux approfondir les situations. Le psychologue-psychothérapeute respecte la confidentialité de ce qui lui est transmis et il est soumis au secret professionnel.

Selon les situations et le besoin du patient, la durée du suivi peut aller de quelques séances, à un suivi thérapeutique plus régulier s’étendant sur plusieurs mois.


Combien de temps dure une consultation ?

Durée d’une consultation.

Les consultations durent 1 heure, ce qui représente en moyenne 45 minutes de temps de parole. Pour les thérapies de couple, la séance dure 1h30, avec 1h15 de temps de parole.


A quelle fréquence ont lieu les consultations ?

Fréquence des consultations.

La fréquence des consultations est établie conjointement avec le patient en fonction de ses possibilités et de ses besoins. Elle peut aller d’une séance par mois à trois séances par semaine au maximum. Habituellement, elle est de deux à quatre séances par mois, soit une consultation par quinzaine ou une consultation par semaine.

A la fin de chaque consultation, le psychologue et le patient déterminent si un autre rendez-vous est nécessaire, et le cas échéant dans combien de temps. Au bout de quelques séances, afin de simplifier le suivi, un rendez-vous régulier peut aussi être fixé avec le psychologue (par exemple : chaque mercredi à 16h00).

Par quel moyen annuler un rendez-vous ? Est-il possible d'envoyer un texto ?

Si, quelle qu’en soit la raison, un patient ne peut pas venir à son rendez-vous, il est invité à prévenir le psychologue oralement par téléphone le plus tôt possible, en laissant un message s’il tombe sur le répondeur.

Par ailleurs, étant donné que toute demande de ce genre mobilise la problématique du patient et interroge la question du cadre de son suivi, il est recommandé que cette demande se fasse via un échange oral téléphonique et non via de multiples échanges de textos (SMS).

Toutefois, les textos (SMS) sont bien sûr rapides et pratiques lorsque la disponibilité de l’interlocuteur n’est pas certaine, aussi ce moyen de communication peut-être aussi utilisé lorsque la demande/réponse est simple et nécessite peu d’explications.


Que se passe t-il si je souhaite annuler mon rendez-vous ?

Modalités d’annulation de rendez-vous

Si, quelle qu’en soit la raison, un patient ne peut pas venir à son rendez-vous, il est invité à prévenir le psychologue oralement par téléphone le plus tôt possible afin de pouvoir évoquer ensemble ce qui pose souci et trouver une solution ensemble et non de manière unilatérale. Le texto n’étant pas vraiment approprié pour ce type d’échange, aucune réponse ne sera faite à un texto (cf. question précédente).

Concernant l’annulation de rendez-vous, quatre cas se présentent :

    • Si l’annulation faite par le patient est due à un cas de force majeure comme une maladie, un accident ou un décès familial, une nouvelle séance sera reprogrammée dans la mesure du possible, sinon la consultation sera annulée sans frais pour le patient.
    • Lorsque l’annulation est due à une autre raison qui n’est pas de force majeure (par exemple un autre rendez-vous), et que le psychologue est prévenu plus de 72 heures à l’avance, une nouvelle séance sera programmée dans la mesure du possible pour remplacer la consultation annulée. Si ce n’est pas possible la consultation sera annulée sans frais.
  • En revanche, dans le cas où l’annulation est trop tardive, c’est-à-dire qu’elle est communiquée moins de 72 heures à l’avance (par exemple la veille du rendez-vous ou le jour-même), la séance devra alors être considérée comme due par le patient.
    En effet, une séance prévue puis tardivement annulée par un patient ne peut pas être facilement remplacée par la venue d’un autre patient au même horaire. Dans ce cas, l’horaire reste donc vacant et le psychologue se retrouve avec un manque à gagner. De façon à éviter cette situation, il est convenu qu’une telle annulation doit être payée.
  • Enfin, dans le cas où le patient ne vient pas au rendez-vous fixé, et qu’il n’annule pas auparavant, la consultation est due.

Que se passe t-il si je ne viens pas à mon rendez-vous et que je n'ai pas annulé ?

Dans le cas où le patient ne vient pas au rendez-vous fixé à l’avance, et qu’il n’a pas été en mesure de prévenir auparavant, la consultation est due intégralement, sauf cas de force majeure.

Dans un tel cas de force majeure, contactez le psychologue afin qu’un autre rendez-vous puisse vous être fixé ultérieurement.

Remarque : Pour les modalités d’annulation de rendez-vous, voir la question précédente.

Comment puis-je payer ?

Le paiement se fait à la fin de chaque séance, de préférence en espèces. Le paiement par chèque est accepté.
Le paiement par carte bleue n’est pas possible.


Quand se termine le suivi ?

La fin du suivi.

La fin du suivi peut se faire suite à la demande du/de la patient(e) ou sur proposition du psychologue. C’est un moment important et délicat, parce qu’il invite à réfléchir à la question d’un avenir désormais sans soutien. C’est pourquoi, une fois que cette décision est prise par le/la patient(e), une dernière séance – supplémentaire – est mise en place afin de se donner le temps de bien réfléchir en faisant un dernier point. Ce dernier moment ensemble peut permettre au patient d’évoquer la poursuite de sa vie et ses projets d’avenir, ou bien d’échanger autour d’une orientation. Il arrive aussi que cette forme de séparation mobilise des affects particuliers, permettant parfois d’aborder certaines questions qui n’avaient pas été abordées avant.

Que faire si mon psy m'énerve ?

Lorsque le psychologue nous énerve… partir ?

Chacun est différent et ressent les choses avec sa propre perception et sa propre sensibilité, et il peut arriver lors d’une consultation qu’une remarque ou une interprétation du psychologue énerve le patient, voire même mette en colère ce dernier ! Parfois, ce n’est pas une remarque, mais une façon de faire qui ne convient pas au patient. Par exemple, il peut trouver que le psychologue est trop silencieux, ou au contraire trop bavard !

Il est alors important de ne pas hésiter à parler de votre ressenti au psychologue, afin de pouvoir parler ensemble de ce qui pose problème ou de ce qui vous interroge.

Une émotion.. à retardement.. ?

Souvent, sur le moment, on ne se rend pas compte que quelque chose nous a énervé, et c’est plus souvent à postériori que l’on s’en rend compte, une fois reparti du cabinet du psy ; que faire dans ce cas-là ?

Et pourquoi ne pas y réfléchir et en reparler lors d’une séance suivante ?

La relation entre le psychologue et le patient ne doit pas être un sujet tabou, et le psychologue doit aussi parfois savoir accepter d’être critiqué dans son positionnement pour ensuite se repositionner de façon plus adéquate. En effet, nul n’est parfait !

Communiquer autour de la difficulté permet de restaurer un climat de parole adéquat, de retrouver une confiance parfois un peu ébréchée et de renouer un dialogue en profondeur.


Le psychologue a t-il une déontologie ? Qu'en-est-il de la confidentialité ?

Respect de la déontologie

Le psychologue s’engage à respecter le Code de déontologie des psychologues. Notamment, l’anonymat, et la confidentialité des séances sont assurés au patient. Par ailleurs, tous les aspects du travail du psychologue sont basés sur l’honnêteté, la transparence et la confiance.


Le psychologue peut-il utiliser les données de ses patients à des fins de recherche ?

Recherche professionnelle et utilisation de données sur les patients

Dans le cas éventuel où le psychologue effectue un travail de recherche spécifique (ou qu’il souhaite écrire un article) et que la situation personnelle du patient peut servir dans le cadre de cette recherche (ou de cet article), le psychologue est tenu, après exposé du but de cette recherche ou de l’article au patient, d’obtenir l’accord écrit de celui-ci, tout en garantissant son anonymat, pour pouvoir utiliser les données qui lui sont relatives. Voir à ce sujet la section du Code de déontologie des psychologues sur la recherche en psychologie.